Les points d’accès WiFi se font rares. Pour cette raison, le blog n’a pas pu être mis à jour ces trois derniers jours. Il est vraisemblable qu’on ne puisse pas non plus se connecter les prochains jours, avant Saint-Louis ou Dakar. Surtout, pas d’inquiètude !
Samedi 10, nous partons de Marrakech au petit jour à travers la plaine ocre-rouge. 
Traversée sinueuse du Haut Atlas, puis de l’Anti Atlas.
Déjeuner sur le parking d’un Metro aux abords d’Agadir.
Nous laissons Agadir à droite et progressons vers le grand sud : c’est désormais un désert de cailloux qui s’offre à notre vue. Les arganiers y poussent ; c’est la région de l’huile d’Argan.
La voiture 4 nous fait une crise de toux, rapidement réparée… La progression est lente car il y a beaucoup de camions sur cette voie. Nous plantons la tente dans le camping de Tiznit, et non à Port-Bou-Jéry pour gagner du temps.
Le soir, on fête les anniversaires d’Annick et de Michel.

Dimanche 11, l’étape est longue.
Nous passons Guelmin où lors d’un arrêt sur un parking, un jeune ado marocain aborde le groupe et explique qu’il apprend le français et l’anglais en discutant avec les voyageurs qui s’arrêtent là. Il ira loin le petit !
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Puis Tan-Tan, et les dromadaires à sa porte.
A l’entrée de chaque ville, et parfois à la sortie, nous nous arrêtons aux postes de gendarmerie, police et/ou douane pour les contôles d’usage.
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La route, désormais très rectiligne longe l’océan qu’on aperçoit ici et là.
Nous traversons quelques oueds.
La journée est fraîche, le ciel chargé, le vent fort. Le vent pousse parfois du sable sur la route formant des sortes de congères (!).
A la nuit tombée, le convoi emprunte une piste menant à « Camp Bédouin » camping sommaire tenu par des français.
Demain matin, départ à 7h15…
Au lever du jour, on découvre l’endroit ; le wifi ici, c’est pas pour demain !
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Il y a de l’eau dans le désert : on a une preuve ici avec cette cascade et ce ruisseau.
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Lundi 12, on passe dans Laâyoune, capitale régionale, ville de garnison, ses parks, ses édifices somptueux.

A perte de vue, le désert de sable et de caillou, avec ses touffes et buissons. La végétation est parfois dense. Contre toute attente, des herbes poussent à la suite d’une période de pluie.
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Déjeuner dans les sables. Ca laisse le temps d’admirer la flore variée.
Voici l’entrée de Boujdour, par une avenue majestueuse bordée de lampadaires. Des autruches saluent les passants.
La route continue avec des arrêts fréquents, comme il est d’usage.
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la CB : « Ici la 10. La 10 aux voitures qui suivent. De la part de la 1, on s’arrête sur la première piste à droite, pour changer de chauffeur. Dégager la route. »
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Ce soir le bivouac, c’est en plein désert.
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Un bivouac spécial aussi par le repas de fête concocté par nos cuisiniers et arrosé d’un Bergerac et d’un Champagne offerts par des amis du raid et secrètement transportés jusqu’ici. Merci les amis !

ons Nous avons passé un bon moment !

Nous avons pu admirer un coucher et un lever de soleil, et ceux qui se sont levés pendant la nuit on vu un magnifique ciel étoilé et la voie lactée bien nette comme on ne peut pas la voir partout !
Aujoud’hui, mardi 13, il fait beau. L’étape jusqu’à Dakhla est courte.
Superbe arrivée sur la presqu’île. Après-midi de repos.
Demain on part tôt.
On passe le Tropique du Cancer. Ca chauffe !
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